bigmonstro, ton argumentation se focalise trop sur l'aspect facilité d'utilisation et rapidité de l'mulation. C'est certes un facteur à prendre en compte, mais tout voir sous ce prisme là fait oublier pas mal de choses importantes.
L'objectif d'un PCEm c'est de pouvoir s'asseoir devant un ordinateur bien spécifique, avec une configuration bien définie (pour des raisons de nostalgie, de curiosité historique, de test ou autre).
Forcement, ce surcroît de fidélité se fait au dépend de la vitesse. Mais la différence est la même que celle entre aller voir ton chanteur préféré et voir un concert de son sosie.
C'est un travail de reconstitution mais aussi de documentation. Dans quelques dizaines d'années, les machines auront quasi toute cessé de fonctionner et l’émulation/simulation sera surement le seul moyen d'y accéder.
Un autre argument est celui de la durabilité du travail engagé.
Virtualiser le processeur, c'est un mauvais choix si on s’intéresse à la préservation et à documenter les ordinateurs d'une époque.
Il suffit d'un changement de type de processeur (voir ce qui est arrivé aux Mac quand ils sont passé de Motorola à Intel) et tout le travail est pratiquement perdu.
Si on regarde dans le passé des émulateurs, ceux qui ont subsisté longtemps et ont continué à évoluer sont ceux qui ont utilisé un langage portable et une émulation de bas niveau.
Les émulateurs axés sur des hacks ou sur des traductions de fonctionnalité (UltraHLE par exemple), mais également ceux basés sur des langages non portables (assembleur par exemple) sont presque tous morts et enterrés.
Au final tout est affaire de choix et de priorité.