J'ai donc acheté une DFI CA61 avec un processeur Pentium III 866 (6,5x133). Elle est à peine plus vieille. L'ACPI est une option du SETUP du BIOS. J'y ai ajouté une carte Voodoo 3 et une Maxi Sound Home Studio Pro. Voilà les problèmes rencontrés sous ma précédente installation de Windows 98 SE :
- lorsque le son par défaut est la partie hybride Wave et Midi (330) du gestionnaire original, certains MP3 provoquent un écran bleu et VuPlayer a un son exécrable ;
- lorsque le gestionnaire est mis à jour, le son est erratique dans Combat Flight Simulator 2 et oblige à utiliser la partie ESS (220) de la carte ;
- le mode veille provoque le plantage s'il dure avec les gestionnaires Via les plus récents.
Je ne suis pas gagnant en performances.
Installation logicielle
J'ai donc d'abord mis à jour les gestionnaires de la carte son. J'ai ensuite consulté le site de Via. Il propose le pack 4 in 1 optimisé pour le matériel récent ainsi que deux anciennes versions. Ce dernier ajoute un périphérique système pour la gestion d'énergie. L'APM fonctionne mieux mais l'ACPI reste à éviter : le mode veille dysfonctionne et le lecteur B: (5"1/4, 1.2M) n'est plus reconnu sous Windows. Normalement, on installe les gestionnaires de la carte mère avant le reste pour bénéficier de l'accélération de texture AGP (cf. DXDIAG) ; cependant, la Voodoo ne profite pas des avantages de l'interface AGP jugés superflus à l'époque en n'utilisant que sa propre mais plus rapide mémoire.
Pour m'éviter le message en anglais me proposant de supprimer la mise en veille après plus d'un redémarrage suite à une sortie de veille plantée, j'ai dû aussi désinstaller les cadavres des packs 4 in 1 précédents.
Le cas de la carte son
Quant au son, il a fallu trouver une solution au son catastrophique fourni par la partie 330 avec certains logiciels. En effet, j'avais installé une version de Skype dont l'installation a été adaptée pour Windows 98 et Me :
http://www.msfn.org/board/topic/173859- ... dows-98me/
Lorsque j'ai voulu utiliser la conversation vocale, seule la partie 220 fournissait un son correct, tout en la déclarant périphérique par défaut. Or j'étais obligé de la réserver pour l'usage du microphone. Il a donc fallu revenir à l'usage de la partie 330 pour la sortie son, et la limiter à l'accélération matérielle minimale. Le problème venait donc de la compatibilité avec DirectSound. La carte est maintenant Enhanced Full-Duplex, c'est-à-dire, même échantillonnage dans les deux sens contrairement au Full-Duplex répandu à l'époque.
Il n'existe pas de gestionnaires WDM pour cette carte, c'est-à-dire, conçus selon un modèle prévu pour Windows 98 et suivants. D'ailleurs, à l'époque, les traditionnels gestionnaires VxD (pilotes virtuels) permettaient à une carte son de se présenter sous la forme de plusieurs périphériques. Ainsi, on obtient pour celle-ci :
- le codec (port 220 par défaut, ESS compatible Sound Blaster Pro 2 et, par conséquent, synthèse FM) ;
- le joystick ;
- les registres ;
- l'interface MPU-401 (port 330 par défaut, table d'ondes 64 voix) avec le sur-ensemble d'ondes digitales (un périphérique audio principal et sept autres pour l'édition en studio).
Le synthétiseur FM est compatible avec le célèbre OPL3 de Yamaha, beaucoup de jeux DOS l'utilisent pour la musique et les bruitages. La technique de la table d'ondes est plus réaliste pour jouer les partitions MIDI ; les échantillons sonores sont ainsi chargés dans la RAM de la carte sous le format General Midi ou GS de Roland. D'ailleurs, j'ai installé une carte fille Korg pour avoir une autre sortie MIDI. Elle est configurée sur le port 300. J'ai dû laisser la carte Yamaha DB50XG sur une Creative Sound Blaster AWE32 : elle était gênée en largeur par le barrette DRAM 60ns installée en complément des 4 Mo de base. Ces deux cartes filles ont 4 Mo de ROM contenant des échantillons compressés et 32 voix ; cependant, celle de Yamaha apporte l'extension XG.
Comme toute carte Pnp, il faut un utilitaire pour faire la reconnaître sur un vieux PC :
http://www.vogons.org/viewtopic.php?t=24399
Récapitulatif hors stockage :
- alimentation ATX 550W de Corsair ;
- carte mère avec chipset Via Apollo Pro 133, 1 connecteur AGP 2x, 3 PCI, 2 ISA et 1 PCI/ISA partagé, 3 DIMM 168 broches, 2 IDE ATA-66, 1 FLOPPY, 1 Wake-On-LAN, 1 SB-Link pour la compatibilité ISA de certaines Sound Blaster PCI ;
- processeur Pentium III sur socket 370 avec ventirad ;
- carte graphique (2D/3D) 3Dfx Voodoo 3 3000 avec radiateur passif et gestionnaire v.1.07 ;
- carte son Guillemot Maxi Sound Home Studio Pro 64 avec une barrette de 16 Mo supplémentaires, une carte fille Korg Wave upgrade, la mise à jour v.1.3 des gestionnaires et l'accélération matérielle réglée sur minimale sous DirectX 9.0c ;
- carte réseau D-Link DFE-530 TX PCI bénéficiant d'un patch fourni jadis chez Orange pour ne pas être limité par Windows 98 (Patch_Window_A_0_14.exe) ;
- carte contrôleur de bandes 2 Mbits ;
- écran 17" Delta DC-770 toujours pas remplacé ;
- imprimante HP Deskjet 959C sans le module recto-verso ;
- un clavier IBM modèle M fabriqué par Unicomp ;
- une souris PS/2 à roulette munie de trois boutons (celui du milieu sert surtout pour Quake).
BIOS AWARD
Le SETUP du BIOS apporte donc la possibilité d'inverser les lecteurs A: et B:, de ne pas assigner d'IRQ à une carte VGA, de bénéficier de l'ECC pour les barrettes à parité (72 bits, 256 Mo max.), etc.
Le BIOS vidéo pour cartes MDA et CGA est encore intégré du fait de la présence des connecteurs ISA.
Retour sur la carte graphique
3Dfx était un chipset très populaire à l'époque des premières cartes 3D qui étaient complémentaires aux cartes vidéo, surtout avec la possibilité de relier deux cartes Voodoo2 identiques en SLI (résolution 1024*768 avec partage de l'écran en lignes paires et impaires). Les jeux passaient souvent par le Glide, API dérivée d'OpenGL. La Voodoo 3 fut souvent produite par 3Dfx même, ne nécessitait pas de carte 2D mais ne supportait toujours pas le 3D en mode 32 bits. Le jeu Exile ne pouvait ainsi se lancer qu'en mode logiciel (3D géré par le processeur central seul, donc pixels apparents et performances moindres).
Périphériques de données
Voici la configuration des lecteurs :
Code: Select all Rack amovible ventilé avec disque dur 120 Go, ATA-100 <---\ Lecteur de bandes TR-3 dans une cage 5"¼ \ Primaire Lecteur de disquettes 5"¼ HD / (disque dur maître) Lecteur-graveur DVD <------------------------------------/ Lecteur ZIP 250 <----------------------------------------\ Lecteur de disquettes 3"½ HD derrière la façade prévue > Secondaire (idem) Disque dur 80 Go, ATA-133 <------------------------------/ Le lecteur de bandes est relié à un contrôleur de disquettes 2 Mbits/s. C'est une carte ISA 8 bits deux fois plus rapide qu'un contrôleur supportant les lecteurs de disquettes 3"½ ED (2.88M). Le transfert passe alors de 4-4,5 Mo/s à 8-9 Mo/s (sous DOS & Windows 9x avec logiciel et matériel Seagate ou Conner) en doublant la vitesse de défilement. Un contrôleur 500 Kbits/s, limité donc aux lecteurs de disquettes 3"½ HD (1.44M) briderait le lecteur de bandes TRAVAN-3 (compatible QIC-3020) au format TRAVAN-2 (compatible QIC-3010). Si le lecteur de bandes avait été relié à la carte mère, il aurait fallu ajouter une nappe en Y pour garder connectés deux lecteurs de disquettes. Cette carte contrôleur peut utiliser la même IRQ que le contrôleur de disquettes déjà présent, et si les deux ne sont pas utilisés en même temps, le même DMA. L'adresse doit être différente, et bien sûr, réglée par un cavalier. Vu l'éloignement des deux lecteurs de disquettes, la nappe est un modèle qui se sépare au milieu où est situé le connecteur de la carte mère. Le lecteur ZIP est le seul lecteur ATAPI à rester en-dessous du mode PIO4. Il supporte le mode UDMA2 (ATA-33) comme le lecteur CD-ROM, et les disques durs sont limités à l'UDMA4 (ATA-66) par la carte mère. L'ATA-66 préfère l'usage de nappes à 80 fils (40 fils de masse supplémentaires intercalés entre les autres) et reste limité, tout comme l'ATA-100, à l'adressage LBA 28 bits (HDD 128 Go). |
Le contexte.
Cette carte mère date de l'an 2000 et la carte graphique de l'année d'avant. La carte son n'était plus le haut de gamme de l'époque et le streamer Seagate CTT3200 devenait désuet.
Les disques durs rencontrés à l'époque n'atteignaient guère 10 Go, et une alimentation ATX 350 W de qualité aurait été un bon choix à l'époque. La connexion à Internet se faisait presque toujours par modem.
La carte Ethernet achetée en 2005 pour le réseau sert à présent pour l'accès à Internet via une « box », et la grosse taille des disques durs est motivée par le taux offert par la connexion ADSL !
L'alimentation est un type ATX12V 2.x : elle est destinée en premier lieu aux ordinateurs récents avec PCI-Express. Peut-être qu'un vieux contrôleur de disquette ISA se plaindrait de la disparition de la tension négative -5 V.
Cette configuration étant toute nouvelle, ce message sera sans doute actualisé.
P.S. : une description officielle ici.