Il existe bien Chicago95 pour obtenir un simulacre de l'interface de Windows 95 sur les environnements graphiques de Linux.
Après, les développeurs n'en font qu'à leur tête: même si, par exemple, le support de Windows XP / Vista pour le logiciel Google Chrome a été droppé seulement en 2017, Microsoft avait décidé d'abandonner le support pour Windows XP déjà en 2009 (ce qui lui a valu de perdre une immense part de marché, vu que Google en a profité pour justement promouvoir son propre navigateur). Ils sont allés trop vite, et des gens ont ramassé ce qu'ils ont laissé tomber. Vu que la plupart des gens utilisait encore Windows XP en 2009, ça n'a pas été compliqué pour Google de mettre une petite publicité sur leur page d'accueil "Wesh téléchargez notre navigateur" et ainsi passer de la version 10 à la version 1000 en même pas une quinzaine d'années, et ainsi faire un bras d'honneur à l'informatique à la papa.
D'un autre côté, les distributions de Linux sont en train de massivement abandonner le support des architectures 32-bits, du coup, on peut en conclure qu'il n'y a vraiment aucune règle là-dessus, même si les développeurs s'entendent tacitement sur le fait d'abandonner cette architecture aux environs de 2025.
Je signifie par là que le monde GNU/Linux devrait plutôt soutenir les anciennes configurations plutôt que de se mettre à faire des interfaces
glossy glossy ou flat d'une platitude extrême tout en continuant de dissimuler le fait qu'ils marchent depuis tout ce temps dans les pas de Microsoft et Apple en espérant les dépasser. En conséquence, j'ignore si Linux Mint et Arch32 continueront d'être supportés, mais il s'avère qu'un jour, il m'est venu à l'esprit d'installer CentOS 7 en x86 sur un ordinateur de 2006, et quelle ne fut pas ma surprise dès les premières utilisations: ils n'ont pas porté ni mis à jour des applications récentes sur cette version, alors qu'ils ont mis à jour jusque dans ses moindres recoins la version x64, donc les repositories en x86 ne contenaient que des applications qui ont été déposées en 2012 grand maximum. Je me suis retrouvé avec un patchwork bricolé d'applications complètement datées, avec une interface infecte tout autant déstructurée qui date d'il y a 10 ans. C'était une machine à remonter le temps, mais dans le sens rétrograde du terme.
Mais de toute évidence, et les faits le prouvent, ce n'est pas parce que certaines distributions Linux voudraient prendre des parts de marché à Windows et Mac que cela oblige l'équipe des programmeurs du libre à être créatifs, comme par exemple, le fait de porter une version récente de Firefox sur de très anciens systèmes, cela aurait été une super idée.

Ils auraient pu en profiter, mais comme d'habitude, personne va se sortir les doigts du sphincter, et ça va être Google qui va occuper cette place, vu que les équipes de R&D de la concurrence voudront toujours aller de plus en plus vers l'avant et créer des systèmes de plus en plus complexes, tout ça pour en mettre plein la vue des utilisateurs, que ce soit dans le monde du libre, ou du propriétaire, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre, même leurs utilisateurs se balancent du poisson pourri à longueur de journée pour savoir quel est le meilleur tellement le nombre d'éléments récalcitrants pullulent des deux côtés. Il y a peut-être à la rigueur Mac qui sortirait de cette infâme mêlée, car il dispose de son propre écosystème technologique.
Pour rappel: Google est en train de lancer "ChromeOS Flex", qui est exactement en train de répondre à ce besoin, sans que personne d'autre ne semble vouloir s'y intéresser réellement. Il s'agit d'un système basé sur Linux qui vise les anciennes configurations, et qui permettra d'utiliser les vieux ordinateurs sur le cloud de Google. Autrement dit, à part une carte graphique relativement à jour (environ 2007), il y aura juste besoin d'une connexion Internet pour interagir avec les services Google, et ainsi pouvoir bénéficier du traitement de texte, tableur, mail, navigation, etc. ces fonctionnalités seront disponibles sans consommer grand-chose, vu que tout se passe chez Google. Donc plus besoin de 8Go de RAM tout ça pour démarrer une calculatrice.
On dira ce qu'on voudra, mais tout de même, Google fait plus "averti" et plus "branché" que la majorité des entrepreneurs du monde entier.
Et qu'on ne me dise pas que Linux fait pareil, il n'existe quasiment plus aucune édition qui puisse répondre à cette problématique, et j'ai vraiment été très déçu, car le plus on promeut le Cloud, plus on pourra sauver des anciens ordinateurs de la décharge. Il y a bien TCL (Tiny Core Linux), mais point de vue stabilité... Bof, bof. Tout le monde est tombé dans l'ornière du "Interface ergonomique qui pompe autant ta carte graphique que ton budget familial" sans regarder les anciens ordinateurs à sauver de la casse, c'est pas très écolo, tout ça.
